
Selon l'ONU, le Népal pourrait replonger dans un cycle de violence si les auteurs de crimes contre les droits de l'homme ne sont pas traduits en justice. En novembre dernier, un accord de paix a été signé entre les rebelles maoïstes et le gouvernement, mettant ainsi fin à une guérilla de plus de dix ans, qui a déjà fait 13 000 morts. Selon des associations de défense des droits de l'homme, l'armée comme les maoïstes se rendraient toujours coupables d'assassinats extrajudiciaires, de viols, d'enlèvements et de tortures. "Les perspectives d'une paix durable ne pourront être consolidées que par un effort concerté en vue de rétablir ces droits au coeur même du processus de paix", écrit le HCDH dans un rapport.
Source : Le Journal du Dimanche
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