L'ethnologue Marianne Chaud est parvenue à filmer l'austère vie d'un monastère himalayen, dans une vallée perdue de la région du Zanskar. Réussissant à gagner la confiance des moines, elle a pu tourner, en caméra subjective, la vie et les traditions de ces hommes coupés du monde. Elle témoigne de cette belle aventure. Pour son deuxième documentaire, l'ethnologue Marianne Chaud s'est fondue dans la vie d'un monastère bouddhiste perdu à 4 000 mètres d'altitude. Le dépaysement est total mais, autant que la rudesse des conditions de vie, l'étrangeté des mœurs ou la splendeur des paysages, c'est la qualité du regard qui distingue ce film. Comment avez-vous atterri dans un des endroits les plus inaccessibles de la planète ? Je suis attachée à la montagne car j'ai grandi dans un petit village des Alpes. Et puis j'aime être coupée du monde, ça permet une immersion totale dans la vie des gens. Sans route, sans téléphone, je dépends d'eux matériellement et émotionnellement, il y a ainsi plus de partage et d'intimité. A l'Ecole des hautes études en sciences sociales, ma thèse portait déjà sur les relations de l'homme à la nature...( Télérama )
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